Conservation

Avec toutes mes excuses auprès des daltoniens, les couleurs thématiques de ma campagne n’ont pas été choisies au hasard!

Le saviez-vous? Le territoire de Sainte-Adèle est à environ 90% des terrains privés. Alors qu’on sait qu’il faut garder au moins 30% du territoire à l’état naturel pour éviter l’effondrement de la biodiversité, il n’y a que 12% de Sainte-Adèle qui possède un statut permanent d’aire naturelle:

Ce qui menace les 88 autres %? C’est surtout l’étalement urbain tentaculaire sur notre territoire, qu’on peut voir clairement lorsqu’on marque sur la carte les chemins et leur influence sur l’environnement (bruit, pollution, morcellement des habitats fauniques). Si vous vous demandez pourquoi le conseil sortant a adopté un règlement interdisant les nouvelles rues, voici la raison:

Il faut changer les zones encore blanches sur la carte en zone verte, avec un statut de protection permanent, soit par des servitudes de conservation, des dons écologiques, ou d’autres mesures de conservation. Notamment puisqu’il s’agit de terrains privés, il faut aussi permettre et encourager des usages récréotouristiques et sylvicoles à faible impact qui n’impliquent pas la construction de routes et qui protègent la forêt profonde et les corridors écologiques.

Lorsqu’on regarde les affectations du territoire prévues dans le schéma de la MRC, on comprend que la plupart de nos espaces verts accessibles sont tous prévus devenir « semi-urbain » (jaune) ou « résidentiel et villégiature » (blanc):

Il ne faut absolument pas que ça se produise, donc cette planification doit être revue maintenant. Heureusement, on n’a pas besoin d’attendre la MRC! Il faut adopter, pour la ville au complet, le principe de base du PPU Chanteclerc, d’une zone naturelle permanente d’au moins 30% du territoire, comprenant les sentiers patrimoniaux, les lacs et les rivières sous la forme d’une trame verte et bleue, comme dans les communautés métropolitaines de Montréal et de Québec:

Le caractère essentiel et l’identité même de Sainte-Adèle se trouvent dans ses espaces verts, ses sentiers patrimoniaux, ses lacs et rivières. Tous ces atouts sont aussi un fort attrait pour les gens qui voudraient s’installer ici. Ces gens qui partagent notre amour du territoire sont les bienvenus, mais il faut être capable de les accueillir dans les milieux déjà urbanisés si on veut préserver nos beaux milieux naturels.

Les cartes sur cette page ont été réalisées avec le logiciel libre QGIS en utilisant des données ouvertes provenant de OpenStreetMap.